La résilience de la ferme

La résilience en permaculture, c’est la capacité d’une ferme à fonctionner de manière autonome en optimisant les ressources présentes et réduire au maximum sa dépendance aux intrants. Dans une approche permacole, chaque élément du système est pensé pour interagir avec les autres et renforcer l’équilibre naturel sur le temps long. Comme une fourmi, le fermier doit déplacer des éléments porteurs d'énergie d'une fonction à une autre afin de croiser les différents cycles naturels.

L'autonomie en terreau

À chaque plante qui quitte la ferme, ce sont des nutriments qui disparaissent et ne reviendront plus dans le sol. Cet export d’énergie est l’un des dilemmes majeurs de l’agriculteur : comment compenser cette perte sans recourir à des intrants extérieurs ?

Heureusement, une grande partie de cette énergie est disponible autour de nous. L’azote est capté dans l’air par certaines plantes fixatrices, tandis que le carbone est stocké dans la biomasse. Les arbres jouent un rôle essentiel : grâce à l’acidité de leurs racines, ils dissolvent les roches et remontent en surface les minéraux indispensables.

Ainsi, les arbres et certaines plantes deviennent des alliés incontournables pour compenser cet export de nutriments. Mais l’autonomie ne repose pas que sur la nature : c’est aussi le savoir-faire du fermier qui l’organise. Parmi les stratégies possibles, le terreau tient une place centrale, notamment pour assurer la fertilité des semis et préserver la richesse du sol. Ci-après une vidéo avec la façon dont la ferme gère sa production de terreau.

Comment fabriquer son terreau

Panier

    Votre panier est vide